Home A la une Relations Mali-France : « Nous avons souhaité qu’il y ait davantage de sincérité dans cette relation vis-à-vis du Mali » Abdoulaye Diop

Relations Mali-France : « Nous avons souhaité qu’il y ait davantage de sincérité dans cette relation vis-à-vis du Mali » Abdoulaye Diop

Relations Mali-France : « Nous avons souhaité qu’il y ait davantage de sincérité dans cette relation vis-à-vis du Mali » Abdoulaye Diop

Dans un entretien accordé à nos confrères de l’Essor, le ministre des affaires étrangères du Mali revient sur les relations entre le Mali et la France, et les efforts qu’il fait pour restaurer la confiance entre le Mali et ses partenaires.

Les relations entre le Mali et la France sont tendues depuis quelques mois. Dans cette interview, Abdoulaye Diop reconnait qu’il y a aujourd’hui des difficultés dans les relations entre les deux pays. Cela est dû selon lui, au fait que le Mali a souhaité que ces relations soient fondées sur de bases nouvelles.
De ce fait le ministre des affaires étrangères précise que les autorités maliennes souhaitent qu’il y ait davantage de sincérité dans cette relation vis-à-vis du Mali, plus de clarté dans l’engagement de la France vis-à-vis du Mali, notamment dans les efforts de stabilisation.

Une relation qui se veut d’égal à égal.
Abdoulaye précise qu’ils resteront dans cette dynamique de la protection des intérêts du Mali et des Maliens.
sur le plan diplomatique le Mali est isolé, c’est trop dire selon Abdoulaye Diop. Le pays est sous le coup de suspension de la CEDEAO et de l’Union africain, cela a certes créé des contraintes particulières par rapport mais l’action diplomatique continue.
Les autorités de la transition se battrons pour maintenir le flambeau du Mali sur la scène internationale estime-t-il.

en ce qui concerne le calendrier électorale, Abdoulaye Diop confirme qu’il sera présenter à la à la CEDEAO au sortir des Assises nationales de la refondation. L’engagement pris pour qu’en janvier, un chronogramme puisse être soumis à la CEDEAO.

sur le plan sécuritaire, Abdoulaye Diop s’est pronnoncé sur le G5 Sahel et la Minusma. Pour lui, il serait mieux de définir la mission que nous voulons donner aux Nations unies. Si c’est une mission de stabilisation, il s’agira d’en définir les contours.

Au cas où le segment antiterroriste ne peut pas être pris en charge dans le cadre de la Mission, dans ce cas qu’on le donne à une force africaine. cela pourrait être le G5 Sahel ou une autre force africaine qui reçoit les financements nécessaires pour faire le travail.

Harouna KONÉ

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