Mali : Younoussa TOURÉ, un membre du CSA et du CNT accusé de cumul de poste

« Le tout pour moi ! » c’est la politique individualiste de Younoussa TOURÉ, un responsable de la (Coordination des Mouvements et Forces Patriotiques de Résistances 2 (CMFPR2).
Il représente le mouvement au sein du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) et en même temps au Conseil National de la Transition (CNT). Un comportement égocentrique dénoncé par les autres membres du mouvement.

La Coordination des Mouvements et forces patriotiques de résistances 2 (CMFPR2) est composé de Cinq mouvements dont Ganda-Izo, Ganda Koye association, le FLN (Front de libération du Nord), le MPRD (Mouvement Patriotique pour la Restauration de la Dignité), le MBJEN (Mouvement Bella pour la Justice et l’Équité dans le Nord).

En effet, après les événements du 18 août, M. Touré avait été investi de confiance par ses camarades pour déposer à l’ex CNSP les deux noms proposés par le mouvement pour siéger au Conseil National de la Transition.

À la grande surprise de tous, c’est le nom de l’envoyé, en occurrence Younoussa Touré qui apparaît sur la liste proclamée par l’ex CNSP. M. Touré est soupçonné d’avoir falsifié le document en mettant son nom sur la liste.

Ainsi, pour plus d’équité et d’inclusivité, ses camarades lui ont demandé de céder son poste du CSA à un membre du mouvement. Une demande qu’il a catégoriquement refusé juste pour pouvoir empoché la prime des deux organes.

Encore qu’il touche sa pension puisqu’il est à la retraite.

Depuis 8 mois, M. Touré lui seul bénéficie de trois traitements chaque mois sur le budget national.

Pour ces camarades de la CMFPR2 << ce genre de personnes ne méritent pas être au CNT pour voter des lois au nom de la nation Malienne >>. Ils considèrent ce cumul de poste comme un acte << de corruption à ciel ouvert >>.

Par ailleurs, le mouvement annonce qu’il a adressé officiellement une demande au ministre de la réconciliation nationale pour que Younoussa Touré soit remplacé au CSA. Une requête qui n’a pour l’instant pas donné de suite.

La rédaction