Mali : Que Savez-vous sur monument en hommage aux tirailleurs sénégalais ? 
Le monument en hommage aux tirailleurs sénégalais

Le Monument aux Héros de l’Armée Noire est l’un des plus anciens monuments coloniaux du Mali. Il constitue, à lui seul, un pan de l’histoire du Soudan Français. Ce monument commémore la participation des soldats Noirs c’est-à-dire « les tirailleurs sénégalais » aux deux guerres mondiales.

Monument aux Héros de l’Armée Noire est un pan de l’histoire du Soudan français, actuel Mali.
Haut d’environ cinq mètres, il est érigé en face de la Mairie Centrale du District de Bamako à la Place de la Liberté.
Il comprend deux parties :
Un socle latéritique carré portant aux quatre angles, les noms des villes ou lieux ayant été le théâtre de grandes batailles où les Tirailleurs sénégalais se sont illustrés.
Il s’agit des champs de bataille, tant en Europe qu’en Afrique comme Yser, Arras, Dardanelles, Somme, Verdun, Chemin des Dames, Alsace, Champagne, Marne, Cameroun, pour ne citer que ceux-ci.

Au flanc du socle et sur un fond blanc, se trouve la stèle commémorative. Sur ce socle se dresse la statue de cinq soldats noirs précédés d’un soldat blanc qui tient un drapeau.
Ils sont minus de leurs équipements et sont certainement sur un champ de bataille à la recherche de l’ennemi.
Ces soldats sont tous ceux de l’armée noire qui ont combattu auprès de l’armée française.

Le Monument aux Héros de l’Armée Noire est un témoignage de reconnaissance de la métropole envers les « tirailleurs sénégalais » morts au combattant.
Depuis son inauguration, la Place de la Liberté s’est enrichie de deux canons, d’un jet d’eau et d’un jardin avec deux rangées de palmier.

Le monument a été sculpté en France par Paul Moreau Vauthier en 1922 et transporté à Bamako par le bais du Dakar- Niger.
Il a été inauguré le 3 janvier 1924, sur l’initiative du Général Archinard, Ancien Commandant Supérieur du Soudan Français. C’était en présence du Présidant de la République Française et de plusieurs hauts responsables de l’administration coloniale.

Harouna KONÉ

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