Home A la une Mali : le référendum constitutionnel se tiendra à la date indiquée ? Les maliens sont dans le flou

Mali : le référendum constitutionnel se tiendra à la date indiquée ? Les maliens sont dans le flou

Mali : le référendum constitutionnel se tiendra à la date indiquée ? Les maliens sont dans le flou

Mali : le référendum constitutionnel se tiendra à la date indiquée ? Les maliens sont dans le flou

Le référendum constitutionnel doit avoir lieu en principe le 19 mars prochain mais jusqu’à présent, les autorités n’ont fait aucune déclaration, ni sur un report qui semble inévitable, ni sur un maintien coûte que coûte de la date initiale.

Aucune condition n’est réunie pour l’organisation du référendum dans deux semaines. Pour que le référendum ait lieu le 19 mars, le collège électoral aurait dû être convoqué le 17 février dernier.
Mme Bouaré Bintou Founè Samaké, ancienne ministre de la Promotion de la femme, interrogé par RFI, explique que « cette non convocation rend la tenue du référendum impossible. C’est une disposition légale de la loi électorale ».

Pourtant les autorités de la transition n’ont fait aucune déclaration. Ni pour officialiser le report du scrutin, ni pour annoncer son maintien malgré tout.

Dans ces circonstances floues, la coalition pour l’observation citoyenne des élections au Mali (Cocem) demande aux autorités de mettre un terme. Et propose un nouveau calendrier. « « Le référendum peut se faire le 25 juin. Entretemps, cela permettrait de mettre en place toutes les coordinations de l’autorités indépendante de gestion des élections. Ça permettra aussi de préparera l’électorat pour le référendum, c’est-à-dire vulgariser le projet de construction et aussi d’aller en profondeur dans la confection et la distribution des cartes d’électeurs ».
Le report proposé par la coalition d’observateurs électoraux ne déclarait pas mécaniquement tous les scrutins programmés. La cocem estime ainsi que la présidentielle devant marquer la fin de la période de transition pourrait se tenir en février 2024, comme prévu.

Alors que l’avant-projet de finalisation de la constitution a été remis au président de la transition la semaine dernière, de nombreux mouvements politique et de la société civile continuent d’exiger l’abandon pur et simple de ce projet de nouvelle constitution. Ils estiment notamment que seules des autorités élues auraient la légitimité de porter un changement de constitution.

La Rédaction / RFI

Leave a Reply

Your email address will not be published.