Prof Amadou KEÏTA, Ministre de l’enseignement Supérieur

Le poste du Recteur est vacant à l’Université de Ségou depuis bientôt un an. Qui aura la charge de tenir le gouvernail du Rectorat après de tumultueuses présélections des dossiers ?

À l’Université de Ségou, horizon devient de plus en plus cendré et depuis un certain temps, l’inquiétude de certains candidats au poste de recruteur va crescendo.
Ils sont nombreux à sentir sur leurs dossiers de candidature, l’épée de Damoclès. L’attitude de certains conseillers techniques au ministère de l’enseignement supérieur devient de plus en plus flippant aux yeux de ceux qui aspirent à un Mali kura qui divorcera avec le népotisme notoire d’antan.
Du nombreux défis qui attendent le nouveau ministre, vient d’être encastré un autre défi de taille : il s’agit de décider, d’une manière franche voire catégorique du sort de celui qui aura la charge de tenir le gouvernail du Rectorat de l’Université de Ségou.

En faisant référence à la rigueur et à l’intégrité mémorable dans le passé du nouveau ministre, aussi au résultat avéré dès sa prise de fonction, nous osons croire à un changement profond.

Cette fois-ci, certains conseillers indélicats verrons peut-être dissipé leur rêve d’imposer à ce poste un des leurs au préjudice du plus méritant.

Selon les informations que nous avons reçues, certains candidats ont déjà déboursé de faramineuses sommes et d’autres usent de leur relation avec certains conseillers techniques à l’effet d’être le Recteur de l’université de Ségou.
Avec Mali kura, l’ère des pratiques frauduleuses semble révolu ; le Mali dans sa nouvelle dynamique semble faire le vœu de ne plus laisser émerger l’injustice. Ce rêve tant nourri depuis des années prendra peut-être racines de réalité chez le nouveau ministre.
Pour le “salut » de l’enseignement supérieur le nouveau ministre doit faire fi de l’avis de certains de ses conseillers qui veulent faire de cette affaire un fond de commerce.
Dans la règle d’appréciation, de reconnaissance et du respect des droits et du mérite, nous osons croire que le ministre tranchera cette affaire.
Pour rien au monde, il ne doit défaillir devant une situation dont la solution relève désormais de sa compétence. Dans pareille situation la moindre erreur de sa part peut lui coûter cher si tant est que son honneur sera engagé.
Que le poste revienne au plus méritant !

Amidou YANOGUÉ, enseignant

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