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Mali : La vie à la cité universitaire de kabala, un casse tête pour les étudiants résidents

Mali : La vie à la cité universitaire de kabala, un casse tête pour les étudiants résidents

Située à une vintaine de kilomètre de Bamako, cette cité est faite pour rapprocher les étudiants à leur lieu d’apprentissage. Les apprenants rencontrent des difficultés, ils se battent pour une meilleure condition de vie et d’études.
Avoir un meilleur cadre de vie permet d’avoir de meilleurs résultats scolaire..Les étudiants vivants au campus de la cité universitaire de kabala se plaignent de leur condition de vie.. Selon le délégué général de la cité, Kassoum Kondi , il ya un problème de sécurité<<il n’y a pas de poste de police ni de gendarme aux allentours du campus, (lgendarmérie se trouve à 2 kilomètres de la cité et la police c’est jusqu’à Kalaban Coro) à part les vigiles qui à un moment de la nuit s’endorment et cela ne nous garantie pas la sécurité >>. Il y’a également les problèmes d’eau, <<moi j’étais jusqu’au 4ème étage et d’autres au 3ème, et l’eau ne montait pas jusqu’à là-bas il nous fallait descendre pour puiser de l’eau>>.
Selon Assitan TRAORÉ et Nadiara Berthé, au campus on rencontre souvent des difficultés de cohabitation car on a à faire à des gens qu’on ne connaissait pas. Mais on doit vivre avec eux, qu’ils soint bons ou mauvais, et parmi eux il y’à quelques uns avec qui on ne peut en aucun cas collaborer. Souvent des <<coupures d’eau qui destabilisent un peu la vie au campus par ce que quand on a pas de moyen de déplacement c’est difficile d’atteindre sa chambre avec un bidon de 20 littre ou un seau d’eau à pied>>. Et certains ne font qu’augmenter le volume de leur musique pour déranger le sommeil de ce qui veulent se réposer, <<ils font trop de bruits pour nous empêcher de dormir tranquillement>>, nous disent ces deux étudiantes.
Également Ousmane Ambana un étudiant en Master et Djènèba Sangaré nous disent que : pour vivre au campus il faut des moyens pour subvenir à ses bésoins, mais si on est enfant de pauvre ça sera difficile de mener cette vie car ces moyens manqueront avec des parents pauvres qui attendent même la tombée des bourses pour reclamer leurs parts.
Selon Mariam KONTAO, une autre étudiante, dit ne pas être contente des services de santé rendu, <<quand on tombe malade au lieu de nous consulter, voir de quoi on souffre, les medecins nous font faire des serums et des injections, aussi ils nous donnent des comprimés qui sont souvent pas convenables pour notre sang. Un médécin m’avait donné des comprimés qui m’ont donné des alergis et depuis ce jour je me sens mal>>. Il y’a toujours manque de médicamments au centre de santé.

Contrairement aux dits de Mariam, le délégué nous fait savoir que le centre de santé du campus est là pour les premiers soins. Le CENOU donne l’assurance aux résidents que cela va changer désormais et qu’ils vont faire tout pour qu’il n’y ait plus de manque de médicamments.
Certains pensent que c’est seulement un lieu de distraction, pour eux, faire du show, sortir pour ne venir que tardivement la nuit pour déranger les gens dixit Assitan.

À travers ces témoignages on peut dire que le campus malgré qu’il soit un endroit favorable et proche du lieu d’apprentissage est un lieu sur lequel les résidents rencontrent des difficultés qui les rendent leurs vies étudiants difficiles.

Fatoumata Koné

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