Après le Royaume-Uni, c’est au tour de la cote D’ivoire d’annoncer le retrait progressif de ses forces déployées dans le cadre du maintien de la paix au Mali.
Dans une correspondance adressée aux Nations unies consultée par l’AFP le mardi 15 novembre, les autorités ivoiriennes ont annoncé, le retrait progressif de ses troupes déployées au Mali au sein de la Minusma, la mission de paix de l’ONU, d’ici août 2023.
Il est indiqué dans cette lettre que la relève de la compagnie de protection basée à Mopti, ainsi que le déploiement des officiers d’état-major et des officiers de police prévus respectivement en octobre et novembre 2022 ne pourront plus être effectués.
D’après le journal Le Monde, l’armée ivoirienne n’a pas confirmé à l’AFP si ces relèves avaient été effectivement déjà interrompues. La Côte d’ivoire indique également dans ce courrier que les autres éléments présents au sein de la Minusma ne seront pas relevés en août 2023.
Il faut rappeler que depuis l’arrestation des « 49 militaires » ivoiriens à Bamako, le 10 juillet, la tension demeure entre le Mali et la Côte d’ivoirie. Au moment où les autorités ivoiriennes rassuraient, que « ces militaires sont régulièrement inscrits dans l’effectif de l’armée ivoirienne et se trouvaient au Mali, dans le cadre des opérations des Eléments Nationaux de Soutien (NSE) », la partie malienne les a qualifiés de mercenaires et mis sous mandat de dépôt.
Il faut savoir que la Côte d’ivoire n’est pas la seule à vouloir retirer ses troupes de la Minusma.
Cette initiative de la côte d’ivoire intervient au lendemain de celle du Royaume-Uni, qui a indiqué vouloir retirer « plus que prévu » son contingent. Londres reproche au pouvoir de Bamako son rapprochement depuis 2020 avec le groupe paramilitaire Wagner, réputé proche du régime de Moscou.
Yacouba SANGARE
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