Seize pays occidentaux dont la France ont condamné jeudi, le déploiement des mercenaires de Wagner au Mali. Ces pays menaces dénoncent par ailleurs, l’implication de la Russie en matière de soutien matériels au déploiement du groupe Wagner au Mali.
Le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada sont parmi les 15 pays signataires de ce communiqué conjoint, dont la France en tête. Un communiqué qui condamne le déploiement du groupe Wagner au Mali
Unis sous l’appellation « partenaires internationaux », ils disent condamner fermement le déploiement des mercenaires de Wagner sur le territoire malien. Ce déploiement selon eux, ne peut qu’accentuer la dégradation de la situation sécuritaire en Afrique occidentale, aggraver la situation des droits de l’homme au Mali et est susceptible de menacer l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
La coalition confirme l’implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d’un soutien matériel au déploiement du groupe Wagner au Mali et appelle la Russie à adopter un comportement responsable et constructif dans la région.
Par ailleurs, ils disent qu’ils ne renonceront pas à leurs efforts de répondre aux besoins de la population malienne.
Du côté du gouvernement malien, il n’y a ni une confirmation, ni une infirmation de ces informations.Barkhane va-t-il plier bagage si cette annonce de la venue de Wagner est confirmée ? C’est là la grande interrogation. D’ici là, Wait and see.
Jean Hervé Jezequel, le directeur du projet Sahel à l’International Crisis Group affirme sur Rfi que ce choix des autorités maliennes, est compréhensible en réalité, après huit années d’interventions internationales dans la région, qui, selon lui, s’est soldée par un échec, d’endiguer l’expansion des groupes jihadistes.
Dans son analyse, il pointe du doigt, ce qu’il appelle le choix assez unilatéral du président Macron de revoir le dispositif militaire français au Sahel et au Mali en particulier.
Des situations qui justifie selon lui, l’option des autorités de la transition d’essayer de donner une nouvelle direction au dispositif de stabilisation et de réponses à la crise violente.
Par ailleurs, Barkhane a à plusieurs reprises prévenu que l’arrivée sur le sol malien de ces paramilitaires serait incompatible avec le maintien des forces françaises déployées au Mali.
Harouna KONÉ
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