Une balle de coton



La compagnie malienne de développement du textile (CMDT) a lancé depuis ce lundi 16 novembre le test des machines. Cette entreprise publique malienne créée en 1974 pour gérer la filiale coton du pays.

L’usine de la CMDT de Dioïla se situe juste à l’entrée de la ville. La première impression en entrant sur ce site, c’est le bruit. L’usine se trouvant en plein dans le domaine est en marche et dans ses entrailles, des hommes qui se relaient pour vérifier la place de chacun des éléments de cette montre de fer.

Parmi ces ouvriers se trouve le chef d’usine Cheick Keïta. Selon lui, l’usine ne fait que le tri entre le coton graine et la fibre. « Chaque camion qui rentre au niveau de l’usine est pesé au niveau du pont à bascule puis il vient déverser son contenu sur le tapis « le grasse » pour le berner sur trois tapis », confie -t-il tout souriant. C’est durant cette étape que le sable, les petits cailloux ainsi que les objets non identifiés autres que le coton sont extraits du coton.

Grâce à ce grand tube, le coton est acheminé vers l’égraineuse, une machine chargée de séparer la graine et la fibre. Après avoir quitté l’égraineuse, le coton se dirige vers une sorte de pilon électrique qui compacte le coton en un bloc rectangulaire. Lorsque le poids est atteint, la balle est acheminée par tapis roulant vers le package mais avant cela, un technicien en extrait un échantillon qui sera envoyé à Koutiala pour analyse. « Les échantillons permettent de savoir où et quand ont été produit X ou Y balle. Mais aussi, le laboratoire de la CMDT de Koutiala analyse les fibres afin d’en connaitre la composition et identifier ainsi les meilleurs fibres », conclut le chef Keïta.
Il termine en disant que chaque camion, chaque produit qui entre et sort de lusine est mesuré.

S.K

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