Dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays, l’Algérie tente de faire la paix avec le Maroc. En effet, le ministre algérien de la Justice Abderrachid Tabi envoyé spécialement pour cette cause, « a remis la lettre d’invitation adressée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’inviter aux travaux du sommet arabe dont les séances sont prévues pour les 1er et 2 novembre 2022 en Algérie.
Cette rencontre pourrait-elle véritablement avoir lieu ?
D’après un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, le ministre algérien de la Justice, Abderrachid Tabi, «a remis la lettre d’invitation adressée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI (… ) pour participer aux travaux du Sommet arabe prévue pour 1er et 2 novembre 2022 en Algérie». À en croire les sources, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie marocaine, a reçu en personne Abderrachid Tabi sur instruction du souverain algérien. Cependant, la partie marocaine n’a pas annoncé qui représenterait le Royaume de Chérifien à ce sommet de la Ligue arabe qui se tient à Alger.
Selon des sources « très bien informées » citées par le journal panafricain Jeune Afrique du 12 septembre, le roi Mohammed VI, prendra part personnellement au 31e sommet de la Ligue arabe en sa qualité de chef d’Etat du royaume chérifien. Mais, cette information n’a pas été officiellement confirmée. D’autres articles de presse marocains ont ensuite fait état d’une collaboration entre le premier ministre Aziz Akhannouch et le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita.
Première réunion officielle après la rupture des relations diplomatiques
Après avoir décollé de la base militaire de Bufalik, le Gardien des Sceaux est arrivé à Rabat vers midi et est reparti peu après avoir remis un message au ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Brita. Il s’agit de la première rencontre officielle entre des responsables de ces deux pays voisins depuis la rupture des relations diplomatiques en août 2021. Une rupture suivie de la fermeture des frontières un mois plus tard. L’enjeu est d’autant plus important que la relation entre les deux poids lourds maghrébins est au plus bas. L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août 2021, accusant Rabat d’un « acte hostile ». Une décision que Rabat qualifiait de « totalement injustifiée ».
Un prochain rapprochement de ces deux nations est en cours
En juillet dernier, Mohammed VI a à plusieurs reprises, exhorté l’Algérie à tendre la main et à «coopérer avec le président algérien afin que le Maroc et l’Algérie puissent travailler main dans la main pour établir des relations normales entre les deux territoires contestés ». Le statut de cette ancienne colonie espagnole oppose le Maroc aux séparatistes sahariens du Front Polisario, qu’Alger soutient activement, depuis les années 1970.
Rabat, qui contrôle près de 80% du territoire, en a fait une cause nationale. Il a également prôné un plan d’autonomie sous sa souveraineté pour régler le différend, alors que, le Polisario appelait à un référendum d’autodétermination sous l’égide des Nations unies.
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