Le Kenya est un pays qui mise sur l’innovation technologique pour atteindre ses objectifs de développement durable. Elle cherche à réduire de 32%, ses émissions de C02, d’ici 2030. C’est dans cette optique de nombreuses entreprises de transport ont commencé par proposer des solutions écologiques pour assurer le transport de la population. Le dernier en date est le bus électrique de l’entreprise Roam.
Premier bus électrique de transport en commun au Kenya
Le mercredi dernier, une entreprise de transport basée à Nairobi a dévoilé au monde entier, son premier bus électrique. Surnommée la ‘’ville verte au soleil’’, à cause de ses parcs luxuriants, Nairobi est un environnement adapté pour la création et la croissance de toutes sortes d’entreprises. C’est dans cette optique que Roam, une entreprise kényano-suédoise souhaite faire parler d’elle dans le secteur de l’automobile. Cette construction d’un bus lié à la mobilité écologique dans la ville est le premier du genre dans le pays.
« C’est le premier bus électrique de transport en commun au Kenya que nous avons conçu depuis l’année dernière et que nous avons fabriqué avec un partenaire mondial »… « Cela représente une évolution vers de meilleurs transports publics, où nous pouvons faire en sorte que les personnes voyagent confortablement et profitent du trajet en toute conscience, car nous parlons de zéro émission », a déclaré Dennis Wakaba, coordinateur du projet Roam.
Un projet ambitieux à Nairobi
Le bus de l’entreprise Roam, un véhicule aux couleurs vives, s’est engagé dans les rues de Nairobi où elle doit entrer en compétition avec ces voitures polluantes qui circulent dans les principales artères de la ville. Si la plupart des transports en commun sont exploités par les acteurs du secteur privé, Roam a décidé de prendre sa part de gâteau. L’entreprise a promis des prix concurrentiels afin d’attirer le plus de clients possibles. Son but est de réduire la pollution dans la ville verte de Nairobi. Ainsi, ce nouveau constructeur de véhicules écologiques doit affronter les tenants du secteur du transport dans la ville.
A Nairobi, il n’existe pas beaucoup de stations de recharge. Il n’en existe qu’une seule. Cependant, cela ne décourage pas du tout l’équipe de Roam. Son ambition d’assurer les déplacements écologiques dans une ville où la plupart des véhicules sont polluants.
Ce bus de 77 places, premier du genre dans la ville, a une vitesse de pointe de 70 kilomètres par heure et une batterie assurant un parcours de 360 kilomètres avant de nécessiter une autre recharge de deux heures de temps. Ce bus a été conçu pour être accessible à tous. Il peut accueillir tout type de personnes, que ce soient les personnes âgées, les personnes en fauteuil roulant, les enfants, les jeunes, etc. Le coordinateur du projet Roam a révélé qu’ils ont « des sièges prioritaires à l’intérieur de ce bus ».
Il ajoute en disant que : « Nairobi est considéré comme un leader de l’innovation, et nous voyons Nairobi comme un bon point de départ et comme un centre d’innovation pour déployer ces bus ». L’entreprise qui fabrique des véhicules de safari et des motos électriques prévoit de déployer 100 bus électriques au cours de l’année prochaine, c’est-à-dire en 2023. Actuellement, l’entreprise est en processus de conception d’un bus électrique plus petit permettant de compléter celui de 77 places déjà sur le marché.
C’est une course à l’innovation au Kenya. Au début de cette année, une autre startup du nom de BasiGo a dévoilé son bus de 25 places, un bus électrique avec une autonomie de 250 kilomètres pour les routes de Nairobi. Le Kenya tire la majeure partie de son énergie de ressources renouvelables et cherche à réduire ses émissions de CO2 de 32 % d’ici à 2030.
La rédaction
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