Après avoir affirmé que la France est le premier partenaire du Burkina Faso, l’ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade, lors de son discours après la rencontre du premier ministre, estime que les relations vont s’améliorer et devenir plus performantes. En outre, il a abordé le soutien militaire français au pays des hommes intègres afin de lutter efficacement contre le terrorisme.
Evolution de la coopération franco-burkinabè
Ce mardi 29 novembre 2022, l’ambassadeur de France au Burkina, le diplomate Luc Hallade a rencontré le premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambela. Suite aux discussions fructueuses, le diplomate français a fait une déclaration en disant : « On a intérêt à ce que le Burkina reste débout et la France reste un partenaire tant que les autorités burkinabè le souhaiteront ».
Luc Hallade a affirmé avoir eu des discussions franches avec le premier ministre du pays des hommes intègres et surtout sur les nouvelles orientations de la coopération militaire qui lie les deux pays. L’ambassadeur a confié mardi dernier que « le général qui commande les Forces françaises du Sahel a eu un entretien avec le ministre de la défense et le chef d’Etat-major général des armées pour faire le point sur la coopération militaire et la façon dont les Burkinabè souhaitent que nous la menions ».
Le diplomate a aussi annoncé une évolution de cette coopération en expliquant que les Forces spéciales françaises resteront au Burkina tant que les autorités le souhaiteront. Il a indiqué que les « forces spéciales seront certainement plus restreintes avec une plus grande imbrication avec les forces spéciales burkinabè ». Il s’est aussi félicité du fait que la France soit le premier partenaire du Burkina. « Je ne suis pas en train de monter sur un podium, on est le premier partenaire bilatéral au Burkina Faso. Et on a plus de 100 millions d’euros d’engagement par an notamment à travers l’agence française de développement », a affirmé Luc Hallade.
Tout est à une étape de discussions et de négociations
L’ambassadeur français au Burkina a pris le soin de préciser que tout est à une étape de discussions et de négociations. Rien n’est encore confirmé. Il a aussi mentionné que si la réponse militaire française n’est pas suffisante au Burkina pour éradiquer la menace terroriste, elle est tout de même importante et nécessaire. Ensuite, le diplomate français nourrit l’espoir que les discussions entre le gouvernement burkinabè et la France vont se poursuivre dans de bonnes conditions et porter des fruits pour qu’il y ait des relations bilatérales plus efficaces et plus performantes.
Le diplomate français a réaffirmé la volonté de son pays à travailler avec le Burkina, surtout dans cette période difficile par laquelle il passe. « On sait tous que le Burkina Faso traverse une période difficile de son histoire. Cela arrive à tous les pays et la France non plus n’a pas été épargnée. C’est pourquoi nous estimons qu’il faut qu’on soit à ses côtés, parce qu’on a tous intérêt à ce que le Burkina reste débout pour toute la région », souligne l’ambassadeur Hallade.
L’ambassadeur espère aussi que les allégations qui se racontent et qui sont de nature à créer des tensions entre la France et les pays africains se calment et s’arrêtent. Pour lui, la France n’est pas prête à quitter le Burkina si les autorités locales veulent qu’elle reste, même si l’ambassade a subi des attaques récemment.
La rédaction
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