Tchad: mort de 18 personnes suite aux violents conflits entre éleveurs et agriculteurs

Plusieurs personnes ont été tuées à la mi-septembre lors d’affrontements entre agriculteurs et éleveurs dans le sud du Tchad. Il s’agit d’un pays qui connaît fréquemment des affrontements meurtriers entre ces communautés indigènes. Selon un récent rapport du parquet local, seize personnes ont été tuées en deux jours de combats entre agriculteurs et éleveurs dans le sud du Tchad à la mi -septembre. La nation est fréquemment confrontée à des conflits meurtriers entre ces communautés non humaines et sédentaires.

Quelles est les causes et conséquences de ces conflits ?

Ces conflits intercommunautaires sont provoqués par des habitants armés du centre et du sud du Tchad. Ils opposent généralement les silos non arabes aux agriculteurs sédentaires non arabes qui accusent ces derniers de détruire leurs champs en tuant leur bétail. L’étude affirme que la migration vers d’autres régions deviendrait inévitable lorsque la production animale dépasserait la capacité des ressources en terre et en eau. Ceci entraînerait des conflits entre les immigrants et les habitants. Selon la même source, les conflits continus entre agriculteurs et éleveurs au sujet des terres et des ressources en eau auront des effets négatifs sur la production alimentaire. Le rendement des animaux en prendra aussi un coup dur si le gouvernement ne fait rien.

Que s’est-il réellement passé ? Une bagarre entre deux membres de ces groupes a éclaté à Marabe, un petit village à 500 kilomètres au sud-est de la capitale N’Djamena. Cela a entraîné deux jours de combats qui ont éclaté dans deux autres villes les 13 et 14 septembre. Un décompte préliminaire de 10 morts avait été effectué.

Quel est le bilan des morts et blessés ?

Selon Lamane Nguessangar, procureur général près la cour d’appel de Sahr dans la région du Moyen-Chari, il a été relevé qu’il y a eu soixante-neuf personnes tuées, 22 blessées et 18 détenues. Au bout de deux jours, les forces de l’ordre sont intervenues, rétablissant le calme. Les populations nomades viennent généralement des régions sahéliennes arides du nord du Tchad et cherchent à s’installer sur des terres plus fertiles propices au développement de leurs dromadaires et moutons.

Conflits entre agriculteurs et éleveurs : un véritable danger

Ce sujet a été évoqué lors de la conversation nationale qui se déroule à N’Djamena. Les participants ont interrogé le président du présidium, qui vient d’une province en conflits sans aucune solution apparente. Les plus gros acheteurs d’armes sont les ascenseurs, et les armes sont facilement disponibles. Pour cette raison, on compte généralement les morts par dizaines lors des affrontements. C’est malheureux, mais cette situation ne semble pas préoccuper le plus grand nombre de personnes. Cependant, le présidium du DNI affirme que le gouvernement ne ménage aucun effort pour changer la situation. Cependant, le conflit dure depuis plusieurs jours et il est dangereux pour l’avenir du pays » selon Evariste Ngarlem Toldé, homme politique et chercheur à l’Université de N’Djamena et l’un des participants à la conversation.

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