La France « regrette vivement », vivement l’expulsion de deux de ses journalistes du Burkina Faso

La France a regretté vivement l’expulsion samedi dernier des correspondantes des médias Le Monde et de Libération du Burkina-Faso.

« Nous regrettons vivement l’expulsion des correspondantes du Monde et de Libération du Burkina Faso, qui intervient quelques jours après décision de suspendre la diffusion des programmes de France 24. », a écrit le Quai d’Orsay lundi dans un communiqué.

« La France réaffirme sn engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes partout dans le monde », conclut le texte.
Selon Le Monde et Libération, leurs correspondantes Sophie Douce et Agnès Faivre ont été expulsées samedi du Burkina Faso, après avoir été entendues par la Sûreté nationale.
Libération a dans un récent article accusé l’armée burkinabè d’exactions contre des enfants dans le Nord du pays.

Le gouvernement burkinabé a dans un communiqué rejeté ces accusations, estimant que les terroristes s’habillent comme les forces armées.
Il y a une semaine les autorités Burkinabès suspendaient France 24 pour avoir donné la parole en début mars au leader du groupe terroristes AQMI.

Source : Agence d’Information du Burkina (AIB).